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Institut Supérieur d'Optique
Spécialiste des formations en optique depuis 1988
La discussion avec autrui est une manière irremplaçable de faire évoluer notre connaissance, en ce compris non seulement l'information et la compréhension mais aussi l'interprétation et la réflexion critique. Cela ne remplace toutefois jamais l'étude personnelle, qui reste l'activité fondamentale. Le travail en groupe n'est d'ailleurs utile qu'après une première prise de connaissance d'une matière.
Les relations d'entraide sont, sans compter leur valeur humaine intrinsèque, un remède tout à fait approprié à l'anonymat déprimant d'un grand auditoire. Il ne faut pas craindre d'aller au devant des occasions, qui sont nombreuses, de créer de tels liens. Ils peuvent donner naissance à de petits groupes de travail spontanés à géométrie variable. Il importe toutefois de ne pas se laisser enfermer dans les relations ou envahir au point de ne plus pouvoir assumer la solitude nécessaire à l'étude personnelle.
Les divers procédés expliqués dans la présente note n'ont de sens que s'ils sont au service d'une motivation suffisamment forte. Celle de s'acquitter par rapport aux obligations d'examen, de diplôme ou d'accès à la profession n'est pas suffisante pour soutenir un effort quotidien de longue durée. Il faut y adjoindre un intérêt sincère pour « les choses mêmes ». Cet intérêt n'est pas un simple donné (avoir « la bosse de… »), il se cultive pour une large part. A l'intérêt que l'on a doit s'ajouter celui que l'on prend. La participation à la vie socio-culturelle peut avoir des retombées favorables sur le travail et inversement. Une lecture « gratuite » en rapport avec un cours peut lui donner vie. On étudie d'abord pour ouvrir son esprit et éclairer son action. L'examen et le diplôme ne sont en somme que des incitants et des moyens.
Source ISP, Institut Supérieur de Philosophie
Méthode de Travail la suite
L'activité principale de l'étudiant est l'appropriation de la matière : saisie, compréhension, réflexion critique, mémorisation. Elle suppose que l'on parte d'un matériel reçu et que l'on y consacre un temps suffisant d'étude personnelle. Encore faut-il savoir comment s'y prendre pour étudier une matière ou un segment de matière. Que veut dire « étudier » ? On va voir notamment que l'étude comme la valse a un rythme en trois temps. Les considérations qui suivent sont faites dans la perspective de la première des trois études évoquées plus haut mais le lecteur verra de lui-même ce qui s'en applique également aux deux autres.
1. Le matériel de départ
L'objet de travail est généralement le syllabus, les notes que l'on a prises au cours (indépendantes ou inscrites dans le syllabus), les photocopies éventuelles de notes de condisciples, et une documentation d'appui (manuel, livres de référence, dictionnaire, etc…). Il est conseillé de ne pas s'éparpiller et de se choisir un support principal, le plus souvent le syllabus, et d'y rattacher ce qui provient des autres supports.
2. Le temps de travail d'étude personnelle
Sa durée quotidienne est de 8 à 9 h par jour en moyenne diminuées du temps de travail extérieur (cours, exercices, réunions de travail). Quelques recommandations :
– travailler ou faire autre chose, ne jamais mélanger (bannir le demi-travail) ;
– éviter les pertes de temps (fourches inutilisées, retard à « s'y mettre ») ;
– faire respecter son temps de travail par l'entourage ;
– savoir que l'idée qu'on devrait travailler est plus stressante que le travail même ;
– travailler par périodes entrecoupées de brèves détentes (50 ' + 10' ou 100' + 20, etc…) ;
– se donner au minimum un jour (ou deux demi-jours) de repos ou d'autres activités chaque semaine, en plus d'un temps libre quotidien (soirée p. ex.) (importance des activités « socio-culturelles ») ;
– repérer et exploiter les périodes les plus productives de la journée (souvent le matin) ;
– se réserver un sommeil suffisant, surtout en session ;
– prendre rapidement conscience de sa productivité (vitesse de travail) et s'adapter à la réalité de ce qui est à faire.
3. Première phase de l'étude d'un segment de matière : l'analyse
Cette phase consiste à saisir les éléments d'une partie de matière (5 ou 10 p. par ex.).
Le moyen est de lire attentivement, c'est-à-dire :
– en s'activant physiquement (crayonner, murmurer, déambuler),
– en se représentant ce qui est porté par les mots qu'on lit (cf. le proverbe oriental : quand on lui montre la lune, le sot regarde le doigt),
– en vérifiant le sens des éléments (dictionnaire, confrontation syllabus-notes, documentation d'appui),
– en soulignant de façon économe et sélective tous les éléments importants,
– en introduisant déjà quelques sous-titres.
Pour certaines matières il peut s'avérer très utile de confectionner un petit fichier de définitions. Quelle que soit la matière d'ailleurs, la précision du sens des mots est indispensable à la tenue d'un raisonnement cohérent.
4. Deuxième phase : la synthèse
Cette phase est essentielle et prend d'habitude plus de temps que la précédente et la suivante.
Elle consiste à comprendre le passage qui a été abordé, en lui-même et dans son contexte.
Comprendre implique d'introduire un ordre de coordination et de subordination entre les éléments. C'est à cette occasion que se développe parallèlement la réflexion critique.
Un moyen concret privilégié pour atteindre ces objectifs est de faire des plans-schémas qui, progressivement, recouvrent toute la matière. Voici une manière de faire :
– sur papier et en organisant l'espace ;
– faire figurer tous les éléments du passage considéré par des phrases, des bouts de phrase, des mots et toutes sortes de signes, en s'appuyant entre autres sur les soulignements effectués à la première phase, et s'arranger pour que tout ce qui importe soit explicitement ou implicitement représenté (ordre de grandeur selon les cas : une feuille pour 3, 5 ou 10 p. de syllabus) ;
– faire figurer ces éléments en les organisant dans un réseau de titres et sous-titres de divers grades poussé le plus loin possible et représenté par divers moyens graphiques (caractères, soulignements, décalage vers la droite selon l'importance décroissante, etc…) ;
– marquer d'un signe discret dans la marge de gauche les renvois intéressants à d'autres éléments de la matière ou vos propres observations.
Il importe de garder à l'esprit qu'un plan n'est pas un moyen d'avoir moins de matière mais bien de la mettre en ordre pour mieux la comprendre et, par là, mieux la retenir. C'est une représentation graphique qui sert à éveiller l'intelligence, non à l'arrêter. Aussi bien, dans son usage ultérieur, lorsque le plan sera repris pour une révision de la matière, on veillera à le « recharger » tout d'abord, c'est-à-dire à faire une relecture rapide des supports qui pourront ainsi y être mentalement réinjectés.
5. Troisième phase : la mémorisation
Cette dernière phase est beaucoup moins effrayante qu'il n'y paraît. Lors de la première étude, la mémorisation a déjà été faite aux trois-quarts, sans qu'on y pense, pendant les deux phases précédentes. Il suffit alors de l'achever rapidement. Un moyen concret : lire une feuille de plan, la regriffonner très sommairement de mémoire en essayant d'éviter les lacunes, recommencer s'il y en a, jeter les gribouillis à la corbeille et passer à la feuille suivante. Cette phase prend peu de temps lors de la première étude mais elle en prend évidemment davantage, proportionnellement, lors des suivantes.
Source ISP, Institut Supérieur de Philosophie
Les gauchers seraient statistiquement plus enclins aux accidents car ils évoluent dans un monde conçu par et pour les droitiers. L'inégalité prévaut aussi sur le plan du QI : gaucher ou droitier, on profite en fait de qualités cognitives différentes.
Si les droitiers tiennent une majorité écrasante, l'Histoire a au moins retenu quelques gauchers célèbres et cela avant Jimi Hendrix : Jules César, Charlemagne, Michel-Ange ou encore Léonard de Vinci étaient tous gauchers. Et preuve que les gauchers n'ont rien à craindre en terme d'intelligence, Albert Einstein rédigea sa théorie de la relativité de la main gauche ! Pour écrire, vous brosser les dents ou décapsuler une bouteille, quelle main utilisez-vous ? Quand vous effectuez un pas en avant, quel pied bouge le premier ? S'il s'agit de la main ou du pied gauche, vous êtes gaucher, sans aucun doute, et cela signifie que votre cerveau est orienté sur l'hémisphère droit (et inversement !). Chacun des deux hémisphères est propice à des capacités mentales et comportementales précises. Selon les individus, l'un ou l'autre des hémisphères se trouve plus développé, influençant ainsi le type d'intelligence du sujet.
Les gauchers, ceux dont le cerveau est orienté sur l'hémisphère droit, possèdent ce que l'on appelle un sens kinesthésique. C'est la garantie d'une excellente perception de l'espace et d'une très bonne mémoire des savoir-faire. Leurs mains, et par extension leur corps tout entier, mémorisent facilement les mouvements. Souvenez vous du célèbre Billy the Kid, tireur émérite qui était surnommé "le gaucher". Ils retiennent ce qu'ils voient mieux que ce qu'ils entendent, grâce à une intelligence spatiale très performante. C'est pourquoi on rencontre une proportion de gauchers supérieure à la moyenne générale chez les artistes et les sportifs de haut niveau. Logiquement, lorsqu'il effectue un test de QI, un gaucher aura plus de chance d'obtenir un bon score en intelligence spatiale qu'un droitier.
Des statistiques surprenantes
La majorité de la population mondiale qui est droitière (90% des individus) a le cerveau orienté sur l'hémisphère gauche. Dans le cadre du test de QI, un droitier est supposé mieux s'en sortir en intelligence verbale. Quid de l'intelligence logique et mathématique ? La prédisposition des droitiers à disposer d'une bonne mémoire verbale joue encore ici en leur faveur. L'intelligence des gauchers subit un impact négatif quand ils sont contraints d'abandonner l'usage habituel de leur main gauche. Il y a près de 30% de gauchers à la naissance pour seulement 10% à l'âge adulte. Forcer un gaucher à devenir droitier revient à créer une sorte de rivalité entre les deux hémisphères du cerveau. Conséquence directe, il risque de perdre son sens kinesthésique.
De nombreux enfants gauchers sont amenés à vivre un échec scolaire, non pas par ce qu'ils écrivent de la main gauche, mais en raison du système d'apprentissage dont les méthodes et les techniques favorisent les droitiers. Cela explique, par exemple, les statistiques surprenantes délivrées par les résultats aux tests de QI. Les gauchers ont, en général, soit une note très supérieure à la moyenne, ou bien franchement en dessous. Les droitiers, eux, sont plus regroupés sur l'échelle des niveaux de QI. Une équipe de chercheurs de l'université américaine de Columbia, dans l'état de New York, a épluché les scores de milliers de tests de QI effectués dans le monde depuis 20 ans. L'écart type des gauchers oscille entre 60 et 160 points, celui des droitiers entre 80 points et 140 points (pour une intelligence moyenne correspondant traditionnellement à 100). Que vous soyez gaucher, droitier ou pourquoi pas ambidextre, voici l'occasion rêvée de mesurer votre niveau d'intelligence en effectuant en ligne notre test de QI.
Méthode de Travail la suite
II. Planification semestrielle
Il est décisif de réussir le plus possible d'examens en janvier. Les conseils qui suivent concernent spécialement le premier semestre mais ils sont largement transposables au second. Le premier semestre comporte officiellement 14 semaines de cours, suivies de 14 jours de congé d'étude environ et d'à peu près 17 jours de session d'examens.
1. Les trois principes d'une bonne planification
Premièrement, il faut tenir compte des possibilités de la mémoire et du phénomène de l'oubli (courbe de rétention). Une matière ne peut être présumée connue pour l'examen que si elle a fait l'objet de deux ou trois études successives entrecoupées de périodes de latence, où l'oubli certes fait son œuvre. L'oubli n'est cependant pas fatal car lorsqu'une matière est réétudiée, on peut atteindre en trois fois moins de temps un degré de connaissance égal ou même supérieur au degré atteint précédemment, de sorte qu'en fin de compte, l'oubli devient plutôt un facteur de maturation de la connaissance.
Deuxième principe : afin que l'étude donne une bonne maîtrise synthétique, il convient d'étudier les cours par gros blocs (deux chapitres p. ex.) plutôt que par cours au jour le jour. Sans doute l'étude des matières du jour a-t-elle une place, mais celle-ci est marginale et sert simplement à vérifier si on a compris et à compléter éventuellement ses notes.
Troisième principe : découper le semestre en plages et y disposer les études successives des blocs en organisant le tout de manière à arriver en janvier à maîtriser suffisamment toutes les matières à la fois. Cet étalement organisé permet, entre autres choses, de ne pas être sans cesse paralysé par l'idée du travail total à fournir et de connaître la sérénité efficace suggérée par le proverbe « à chaque jour suffit sa peine ».
2. La confection du planning
Comment combiner ces principes concrètement ? D'abord acquérir ou se bricoler un grand calendrier de type « mémento », y noter les éphémérides en marge (congés, inscription aux examens, fin des cours, début de la session, échéances familiales ou personnelles), y faire les réserves nécessaires, éventuellement déplaçables (jours réservés à la préparation de tests ou de travaux), y bloquer les jours à ne pas utiliser (garder au moins un jour libre par semaine, le dimanche p. ex.). Ensuite on dispose ses travaux d'étude par blocs en prévoyant trois visions des matières, ce qui implique naturellement d'organiser le semestre en trois périodes.
Voici un schéma de planification qui divise le semestre en trois périodes de longueur décroissante et qui part de l'hypothèse d'une session commençant le 5 janvier (il arrive souvent que l'ouverture de la session soit anticipée de quelques jours, et qu'il faille adapter le planning en conséquence).
– Première étude de toutes les matières par séries de quelques jours consacrés à une même branche, pendant la période qui va de la rentrée au 6 décembre (environ 77 jours moins les jours réservés ou bloqués) . Il y a avantage à introduire de la variété en faisant suivre un bloc d'une matière par un bloc d'une autre. – Les « queues » de cours que l'on n'a pas pu placer avant la date finale de cette période sont exceptionnellement renvoyées à la période réservée à la deuxième étude.
– Deuxième étude de toutes les matières selon une disposition analogue, pendant la période qui va du 6 décembre au 2 janvier, c.à.d. jusqu'un peu avant le début de la session (env. 30 j. moins les jours réservés ou bloqués). Ici encore, étude par blocs mais ceux-ci doivent être un peu plus gros afin d'éviter une fragmentation excessive du temps. Cette étude est plus rapide mais tout aussi performante que la précédente (cf. premier principe).
– Troisième étude de toutes les matières, de préférence par totalité plutôt que par blocs, à proximité de chaque examen, pendant la période qui commence un peu avant la session et s'achève avec le dernier examen (attention : celui-ci peut avoir lieu plusieurs jours avant la fin de la session vu les contraintes de la confection d'horaires pour de nombreux étudiants) (env. 13 jours disponibles en moyenne). Cette étude est très particulière : intense et rapide, elle ne vise idéalement qu'à raviver l'acquis des précédentes (cerise sur le gâteau : organiser la troisième étude de manière à pouvoir s'offrir en prime, pendant les dernières heures, une dernière prise de vue à grande vitesse).
Si l'on se réfère au livre Question(s) de méthode, on voit un schéma de planification quelque peu différent de celui qui est proposé ici. C'est l'occasion de vérifier la remarque faite en commençant : il n'y a pas qu'une seule méthode. On remarquera cependant que ce schéma différent respecte les trois principes avancés. On verra que le choix entre un schéma et un autre dépend principalement de la date plus ou moins avancée à laquelle on situe le passage de la première étude à la deuxième.
Surtout au début, lorsque la productivité personnelle est hésitante, il arrive qu'il faille modifier le plan en cours de route en raison de quelque dérapage. Le cas peut se présenter plus d'une fois mais il faut, en cas de modification, se tenir au nouveau plan avec la fermeté nécessaire. De nouvelles données peuvent également rendre nécessaire une modification, par exemple l'annonce d'un travail à rendre avant la session.
La suite la semaine prochaine
Source ISP, Institut Supérieur de Philosophie
Méthode de travail : conseils à l'intention des étudiants
Il est bien connu que la réussite à l'Université dépend de la méthode de travail. On s'accorde aussi à dire qu'il n'y a pas de méthode unique. En fait, à côté de quelques principes quasi universels, la plupart des règles sont à élaborer par chacun en fonction de sa personnalité et des situations. Cependant, l'expérience accumulée de générations d'étudiants permet de dégager quelques généralités qui ont forte chance de convenir en attendant que l'on trouve mieux. On peut se référer à diverses publications sur le sujet, notamment au bon petit livre Question(s) de méthode, édité par le Service d'aide aux étudiants (Rue des Wallons, 10). Ci-dessous, on trouvera quelques principes et conseils principaux brièvement exposés.
L'UCL a également produit un CD-ROM : Cosmos, apprendre à apprendre dans les études supérieures (méthode d'étude ; prise de notes ; préparation aux examens) en vente au C.I.O. (rue P. Ladeuze, 3).
Remarque préliminaire : l'année académique commence à la rentrée et il est dangereux de se fier aux bruits selon lesquels il ne faut s'y mettre vraiment qu'après un mois, ou à partir des vingt-quatre heures vélo, ou de la Toussaint, etc. (Certains conseilleurs jouent sur le sens des mots « S'y mettre vraiment », ce qui échappe au débutant. D'autres, spécialement doués, ne tiennent pas compte des formes plus lentes d'intelligence. D'autres encore, qui ont réussi, ont tendance à minimiser la part de leur effort au bénéfice implicite de leur intelligence.)
I. L'assistance au cours
Le programme comporte des cours dits magistraux et des exercices.
Ces derniers commencent dès la première semaine de cours. On ne parlera ici que des cours, bien que la participation aux exercices soit indispensable et d'ailleurs obligatoire.
1. La valeur de l'assistance aux cours
Ce premier contact avec la matière est en général de grande importance. Même si le professeur n'est pas enthousiasmant, il parle de façon plus vivante que les supports écrits et ceux-ci seront dès lors abordés plus aisément par la suite. Le cours magistral n'est pas la forme idéale de la communication mais il présente au moins les avantages suivants dont il ne faut pas se priver :
– certains points de la matière sont mis en relief par rapport à d'autres,
– des aperçus synthétiques sont proposés périodiquement (souvent en début d'heure),
– certaines difficultés latentes peuvent apparaître à temps,
– des exemples et des remarques contribuent à une saisie concrète,
– un souvenir « vécu » s'ajoute au souvenir théorique.
Si on a manqué un cours, il faut en prendre connaissance sans délai (emprunt et transcription de notes). Si on arrive en retard, mieux vaut s'infiltrer discrètement que rester dehors.
La valeur de l'assistance au cours suppose que la présence physique soit rentabilisée par une attention active. Un coup d'œil préparatoire sur le syllabus induit souvent une bonne disposition d'écoute. La prise de notes, surtout, aide à maintenir l'attention.
Normalement, un cours doit être compris, pour l'essentiel, à l'audition. Si ce n'est pas le cas, n'ayez crainte d'en parler. Il est parfois utile, voire nécessaire, d'avertir le professeur, soit directement, soit par l'intermédiaire des délégués de cours.
2. La prise de notes
Il faut distinguer le cas où on ne dispose pas de syllabus et celui où on en est pourvu. Le premier est plus difficile parce qu'il faut « gratter » pour avoir des notes complètes. Il est fort important de bien structurer ses notes (titres, subdivisions…). Si l'on n'a pas pu le faire d'emblée, il est capital d'y remédier le plus tôt possible. L'essentiel est d'écrire rapidement tout l'essentiel et pour cela il faut se constituer au plus tôt un système d'abréviations efficace. On veillera en particulier à le faire pour les mots qui reviennent souvent dans la langue (svt, pfs, qqfs, qq, p.c.q., ds, av, ê, c, cpdt, tt, h, =, +, etc.) ou qui reviennent souvent dans une discipline (ph., jgt, rst, etc.). Si on a laissé échapper un élément important, ne pas se gêner pour regarder chez le voisin ou demander à un condisciple de pouvoir photocopier ses notes, à charge de revanche.
Le second cas est plus simple. On a le choix d'utiliser des feuilles séparées ou d'écrire dans les marges et sur le dos des pages du syllabus. On note au minimum tout ce qui peut faire mieux comprendre ou faire « vivre » le texte imprimé (illustrations par des exemples, comparaisons, schémas, synthèses, références, détails).
Dans aucun cas il ne faut perdre son temps à recopier les notes que l'on a prises (il y a mieux à faire, cf. point III). Il suffit, au jour le jour, de les compléter ou de les corriger si cela est nécessaire.
La suite demain
Source ISP, Institut Supérieur de Philosophie